Couronne dérisoire et barbe négligée, Costello tient le pari de s'avancer nu et exposé. Le dos tourné à sa vieille gloire new-wave anglaise, il risque l'exploration de tous ses drames dérisoires et intimes, à travers ce qui pourrait passer pour un brillant exercice de style ("le retour aux sources américaines", par exemple). S'il échappe à toutes les critiques, c'est que la vieille hargne qui l'habite encore garantit le malaise de l'auditeur bien forcé d'assister à ce déballage indû de sentiments trop crus. [Critique écrite en 1986]

EricDebarnot
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le 17 juil. 2014

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Eric BBYoda

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