Après un EP excellent avec "Hou" et un album sympa mais où rien ne se démarque vraiment avec "Mimi Kajiru", le groupe, complètement déjanté, signe un album qui assumera complètement leur image de groupe de métal pipi-caca vulgaire.
On commence avec une entrée en matière solide avec "Koino Sweet Kusomeriken", puis Maximum The Hormone se permettra d'expérimenter avec cet album "kusoban", des vocalises variées, en ajoutant un peu plus de présence féminine et des passages moins guturaux. C'est notamment le cas dans "Seritsuwa Kannazukiwo Korasu Kion". Ils iront même revisiter le Reggae avec "Mr BoogyTamblingMan", en le rendant plus énervé toujours grâce a des instruments qui font le taff'.
Et justement, ce serait peut-être l'un des défauts de l'album, c'est que les riffs à la guitare font le taff ainsi que la batterie qui, si elle reste bien énervée, évite l'explosion de colère en restant sur des cymbales toujours efficaces, mais une utilisation au global de l'instrument un peu timide. La basse elle va carrément être la star de certains morceaux avec certains passages très puissants et qui sera exploité à fond dans "Bouriki", dont on aurait aimé que le morceau soit plus long que la petite minute trente qui passe trop vite.
Bref on ne boude pas son plaisir sur les 7 morceaux qui composent cet album (en excluant la piste qui conclu l'album bien entendu), mais on aurait aimé encore plus d'expérimentation et de folie à l'image de "Heisei Strawberryvibe". Malgré tout, cet exercice du groupe japonais reste très réussi et est une valeur solide.