Cet album est une plongée dans une atmosphère sombre et réaliste, portée par des textes profonds et engagés. Le titre L'encre est dans l'chargeur suggère une écriture aiguisée comme une arme, utilisée pour dénoncer les travers de la société, les inégalités et la violence des quartiers populaires. Les morceaux mêlent storytelling percutant et introspection, tout en dégageant une énergie rebelle.
La production de l’album reflète l’underground des années 2000. Les instrumentaux, souvent basés sur des samples, mélangent mélancolie et tension. Les beats lourds et les boucles minimalistes renforcent le poids des paroles. Bien que certaines compositions puissent sembler datées en 2024, elles capturent parfaitement l’esprit de l’époque et restent authentiques.
Kalash L'afro, Belek et Sheïr se démarquent par des flows précis et des textes puissants. Leur complémentarité est l’une des forces majeures du projet. Les collaborations avec des artistes comme L'Algérino ou Vento viennent enrichir l’ensemble, ajoutant des voix variées et des perspectives complémentaires.
"L’encre est dans l’chargeur" : Le titre éponyme, véritable manifeste de leur vision du rap comme outil de résistance et d’expression.
"violent violon" : Un morceau emblématique qui met en avant leur identité sonore et lyrique.
"Le bon comme le mauvais" : Un titre introspectif qui aborde les pressions sociales et le regard de la société sur les jeunes des quartiers.
Source : lerapcetaitmieuxavant.fr