Ayant vaguement écouté ce qu'avait fait Jul précédemment, j'avais détesté. Espérant que comme le vin, son "oeuvre" se bonifie avec le temps, j'ai jeté une oreille sur cet ovni.
Bon.
Déjà, je tiens à préciser que j'admets qu'il y a les goûts et les couleurs, la diversité des opinions, tout ça, etc. Mais franchement, comment peut-on dire qu'il y a quelque chose à sauver là-dedans ? Rien n'a évolué dans ce que le garçon fait : les instrus sont toujours aussi épurées (pour rester positif), les textes volent toujours aussi bas (quand on les comprend, parce que c'est toujours de la bouillie auditive auto-tunée) et ressemblent à des commentaires d'ado de 13 ans pas très éveillé.
D'accord, le hard-rock des années 70/80, que j'aime bien, n'avait pas toujours des paroles spécialement subtiles, il suffit de se pencher sur celles de, par exemple, Def Leppard pour se rendre compte que ça volait parfois au ras des pâquerettes. Mais là...
On finit tout de même par se demander si ce brave marseillais n'applique pas l'adage de Machiavel : que l'on parle de moi, en bien ou en mal, peu importe.