Après les albums originaux et les compils, voici une originalité : mi-album, mi-compil. Pour les inédits, on ne se retrouve pas avec n'importe quoi ! Tout d'abord, le morceau-titre « La Dolce Vita », que beaucoup considèrent comme le meilleur de Christophe, rien que ça, et je suis loin de les contredire ; cette classe à l'italienne, cet imaginaire nostalgique, ces mots et mélodies entre le bleu et le kistch ; tout le bonhomme 1ère période en une pièce ! Merci Jean-Michel. L'autre ballade « Daisy », qu'il a également écrit, malgré des débuts de redondance, a elle aussi beaucoup de charme.
Puis en vrac, « Macadam » et son riff pré-« Peter Gunn Theme », des airs de Berger sur « Une Autre Vie » et le Rock débridé de « La Bête », peut-être trop hétéroclite. Pour les titres déjà connus, « Le Dernier des Bevilacqua », « La Mélodie », que du très bon. Je regrette juste qu'« Oh ! Mon Amour » et « Petite Fille du Soleil » (que l'on entend ici pour la première fois) soient ici en version italienne… j'ai un peu plus de mal avec Christophe en italien. Après, ça dénote de l’envie de montrer son Amour du pays, c'est déjà son deuxième album qui en a les teintes.
C'est sans doute la meilleure porte d'entrée dans l'univers du Bevilacqua, La Dolce Vita ayant plus l'allure d'un best-of que d’un véritable album..