Orelsan a toujours divisé, mais a surtout toujours su fédérer un public jeune qui se reconnaissait dans ses doutes, ses envies et ses problèmes.
La fête est finie, il est temps de devenir adulte. L'album est un immense requiem pour la jeunesse, que j'ai trouvé d'une beauté et d'une tristesse folle, à travers une désillusion dans les réponses qu'il trouve à des questionnements qu'il mène depuis son premier album, mais également à travers la présence divine qu'incarne la femme avec qui il partage sa vie et dont il parle pour la première fois.
On ressent évidemment des sursauts du jeune Orelsan au milieu de l'album, à travers des titres comme Christophe ou Défaite de famille, mais qui va laisser place à un Orelsan adulte, qui va lui laisser de très belles notes pour plus tard.
Techniquement, on est sur un débit plus posé, plus de chants, une instru plus electro et avec plus d'identité, et quelque chose de beau, triste, nostalgique et terriblement désenchanté.
Une bonne grosse critique bien subjective, mais ce qui est bien avec l'art, c'est qu'on y voit ce qu'on veut.