Dans une scène française hip hop à vomir, Orelsan à réussi à se faire sa place depuis maintenant plusieurs années.
Sa recette : un ton décalé, des textes tantôt drôles, tantôt trash .
Oui, Orelsan la joue white trash, sorte d'eminem du pauvre en version française
Parallèlement, il me fait également penser à un Diziz la peste blanc pour le ton décalé et les paroles comique .
Devenu maintenant un des rappeurs préférées des français, il est loin le temps de ses premiers morceaux ou celui ci corrigeait de la sales putes après des ruptures amoureuse ou forniquait et larguait sans vergogne de la biatch à la Saint Valentin .
Encore débutant à cette époque, ces textes très provoc avait fait le buzz ...permettant ainsi à Orelsan de rentrer dans le rap game et de faire des albums .
Ensuite, le bonhomme à progressé ... dans ses textes . Je me rappel d'un certain "suicide social", un texte percutant et qui ne peut laisser indifférent .
A boire et à manger dans ses textes donc mais est ce que ça tient la route musicalement.?
Je veux dire est ce que ça tient la route sur un album entier ?
Non, clairement non et ce nouvel album vient le prouver .
Le titre "San" ouvre le bal. Un beat maigrelet et une boucle de piano pour l'instru .
La rythmique est posé, Orelsan balance son flow la dessus à la "vas que je te pousse" .
Il faudra uniquement se concentrer sur ces paroles pour y trouver un certain intérêt . Ici, Orelsan semble faire le point sur sa vie et sur sa carrière et on peut y trouver quelques phrases intéressante.
On enchaîne avec la "fête est fini". Toujours la même recette si ce n'est un refrain semi chantonné.
Une boucle de piano, un petit gimmick de basse ... bref tout ceci manque de consistance et l'album ne semble pas franchement décollé.
Arrive ensuite la catastrophe "basique". Quelques phrases jeté n'importe comment prête à sourire avec une instrumental électro dégueulasse .On a pas franchement envie d'y revenir .
Orelsan revient à des instru plus atmosphérique mais bon, autant c'est correct sur " tout va bien "avec ses sonorité oriental, autant c'est déjà moins bon sans être mauvais non plu sur "la lumière" .
Orelsan vient tout gâcher en foutant du vocoder sur sa voix .
On rigolera un peu sur les paroles de "bonne meuf " mais le titre est fainéant à souhait .
Une demi idée pour l'instrumental ..c'est répétitif à souhait . Le genre de titre qu'orelsan peut torcher en deux minutes .
"Quand est ce que ça s’arrête " relève un peu le niveau ...un peu. Orelsan ici aborde le couple et le sexe pour faire plaisir à ses fans qui l'aimait salace à ses débuts .
Sans transition, on enchaîne avec "christophe" . Une merde électro avec maitre gims en guest pour assurer les ventes de l'album .On zappe
"zone" essaye d'instaurer une ambiance et Orelsan invite Nekfeu et dizzie rascal à se joindre à la fête. Bon ça m'en touche une sans faire bouger l'autre .
Orelsan ira chercher même Stromae sur "la pluie" ; un titre chiant comme la pluie justement même si ce n'est pas le plus mauvais titre du disque.
Bref, la fête est fini est un bien mauvais album. Globalement, les textes sont une redite du passé ou alors ne sont que très rarement intéressent .
Et musicalement, c'est pas bon. Le flow d'Orelsan cohabite avec les instru sans jamais fusionner avec. Tout ceci ne sonne pas très harmonieux et il a tendance à rapper toujours de la même manière.
Quand au instrumentals en elle même, c'est globalement catastrophique .Skread n'est clairement pas un bon producteur .
On peut diviser les morceaux en 2 catégories : Des pauvres titres gentiment atmosphérique avec des boucles de piano d'un coté (peut être pour dire qu'orelsan, à muri et pour plaire au fan de pnl ?) et d'un autre coté, des titres électro du pauvre .
Bref, un album inutile de plus ou trop peu de choses surnagent et il y a de quoi rire qu'en on peut voir des 4 ou 5/5 sur ce disque.