Pour fêter la réussite de son dernier album, Orelsan en propose un Epilogue, composé de 11 titres inédits et d'une cover bien plus classe que celle de La fête est finie.
Si on oublie le remix horripilant de Tout va bien, tous les sons proposent des ambiances efficaces et distinctes. La famille, la famille revient sur les propos de Défaite de famille et se révèle finalement bien plus touchant que ce dernier. Dans la même veine, Mes grands-parents respire la sincérité et se montre poignant.
Un Orelsan bien plus kickeur, ayant retrouvé son esprit égotrip de Perdu d'avance, un peu disparu dans La fête est finie, s'illustre sur les titres Fantôme, Tout ce que je sais et surtout sur Discipline et sur Rêves bizarres, l'incroyable collaboration entre le rappeur caennais et Damso.
Adieu les filles, version alternative de Bonne meuf, est finalement plus drôle et entêtante que son aînée.
Epilogue, sorte de Notes pour trop tard survitaminé, conclut la réédition éponyme dans une atmosphère optimiste qu'on pouvait déjà retrouver à la fin du film Comment c'est loin. Si La fête est finie avait pu dérouter certains fans d'Orelsan, cet épilogue se rapproche davantage de ses anciens titres, tout en prenant en compte son évolution, pour donner un album abouti, convaincant, qui réussit à revitaliser le projet sorti l'année dernière avec des titres qualitatifs.