Voice in gold.
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Blues Pills revient, deux petites années après leur premier album très remarqué. Pour ceux qui voudraient un petit rappel rapide, Blues Pills est un groupe de la toujours très active scène du « revival rock », bien aidée par la promo de leur maison de disque, ce qui leur a très vite donné une forte visibilité. Les attentes sont donc assez fortes pour cette deuxième réalisation.
Sortir un deuxième album quand on a cartonné dès le premier n'est pas chose aisée. En effet, la question à se poser est de savoir dans quelle direction aller : soit on n'hésite pas à évoluer, voire à changer, au risque de prendre à contre pied les fans, ou alors on fait ce qu’il faut pour garder cette fan base rapidement acquise en choisissant la « solution de la facilité » qui consiste à rester exactement dans le même style. Cet immobilisme peut également en faire râler quelques-uns, et à raison. Blues Pills, pas restreint du tout par leur maison de disque qui leur a laissé une liberté totale, a choisi d’évoluer, et c'est tant mieux.
Dès le premier titre, le très réussi "Lady in Gold", on est fixé : tempo plus lent, clavier en avant, c’est beaucoup plus soul et moins rock que ce que l'on a connu sur le premier album. Ce qui n’a pas changé par contre, c'est Elin Larsson. Omniprésente, elle montre encore une fois tout son talent en tant que chanteuse. Le reste de l’album est du même tonneau. Majoritairement soul, avec des pointes de rock ou quelques passages un peu plus funky. A part une ballade assez dispensable qui vient casser un peu le rythme, le tout est très homogène.
Le problème de l’album vient peut-être de là d'ailleurs. Être homogène, c'est bien, l'être trop, cela peut causer du tort. Au final on a bien du mal à distinguer les différentes chansons. Prise une à une, aucune n'est mauvaise, mais mise bout à bout ça coince un peu. On n'a pas l’impression d'écouter 10 fois le même titre, mais mis à part le titre d’ouverture, difficile d'en trouver un qui tire son épingle du jeu par rapport à un autre. A côté de ça le groupe en lui-même n’a pas grand chose à se reprocher, l’interprétation est toujours aux petits oignons. Personne ne tire la couverture vers lui, tout le monde se contente de jouer la bonne note au bon moment.
Au final, un essai semi-transformé pour Blues Pills, qui nous livre ici un bon album, certes, mais un album auquel il manque un petit quelque chose qui lui donnerait un goût de reviens-y, un album qui risque au final de ne pas faire date. Allez les jeunes, on se retrousse les manches et on se remet au boulot pour sortir un excellent album dans le futur, vous en êtes capables.
Créée
le 21 oct. 2016
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