Il était tard. Lassé de mes écoutes qui ne changeaient pas, je cherchai depuis quelques jours des albums qui renouvelleraient mon approche musicale.
Je naviguais donc d'album en album. La nuit tombe, j'étais encore sur la même chaise inconfortable.
Je vois parmis le top 111 la pochette d'un album qui m'a l'air intrigante. Je lance donc; au bout d'une minute, je m'aperçois qu'il a l'air assez prometteur et troque ma chaise contre un lit un peu plus moelleux. Je m'allonge et éteins toutes les lumières.
Alors soudain, une vague charnelle, ce qu'il y a de plus torrentiel dans la création d'une unité par deux choses qui n'ont rien à voir, m'emporte peu à peu. Ce n'est jamais une sensation d'envol, simplement celle que mon corps s'anime ardemment. Laughing Stock atteint son point culminant, et totalement fou, à Taphead. A ce moment, tout mon corps se réchauffe subitement, mon souffle s'accélère et mes lèvres s'assèchent.
Après cette tempête, Laughing Stock me redescend lui-même de doux nuages voluptueux à une réalité froide.