Un peu de Bertrand Cantat, un zeste de Jacques Brel et de Ferré, un soupçon de Radiohead, mélangez, ôtez le génie, et vous obtenez Damien Saez! Cette recette aurait pu être des meilleures, si Saez n'était pas lui aussi un artiste avec du talent qui n'a jamais trouvé une vraie personnalité artistique et qui a trop revêtu celle des autres. Encore un beau gâchis, en quelque sorte!
Très bon mélodiste, Saez n’a pourtant jamais trouvé son style propre, devenant tour à tour copieur (voix, texte et musique) de Noir Désir, Radiohead ou bien lorgnant du coté d’œuvres majeures de la grande chanson française, qu’il porte aux nues (Brel, Ferré…)
Dans l’émission On n’est pas couché du 20 février 2016, Yann Moix dit du groupe Dionysos qu’il n’a jamais trouvé un style propre. Je répondrais à Yann Moix que même si Dionysos s’inspire de l’univers de Tim Burton, beaucoup d’artistes en font tout autant (Emilie Simon, Thomas Fersen…). Tim Burton n'est pas propriétaire universel des squelettes et des fantômes. Mais ce que dit Yann Moix pourrait s'appliquer d'avantage à Saez, qui devient tour à tour Bertrand Cantat ou Tom Yorke…
Conclusion:
Ce dernier album est comme les autres, remâché.
On appréciera donc d'avantage Damien Saez pour sa critique de l'industrie musicale, de la société de consommation plutôt que pour ses chansons!). Comme Peter Pan, il n'a jamais voulu grandir...
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