Que donne un prince de la cuite qui a perdu l’ivresse pas grand chose.Il ne lui vient plus les envolés lyriques des jours de cuites. Comme le dit le personnage interprété par Jean Gabin dans un singe en hiver,je ne bois plus j'croque des bonbons. Et ça vous mène loin? En chine toujours, mais plus la même. Maintenant c'est une espèce de chine d'antiquaire.
Voilà à quoi se résume l'album de Baste. Si les effluves de la vinasse sont toujours présentent dans l'air,on ne retrouve que par ci par là le meilleur du bonhomme au détour d'une ligne de texte. Au tant dire que la chose est rare,cet album a le même ton que dans mon slip. Les sons n'ont rien d'entrainant et Baste rap comme sur Dirty centre. Il semble aimer ça ce qui est loin d’être mon cas. Alors oui je veux bien continuer à y croire. Je voudrais croire qu'à un moment ou l'autre Baste retrouve sa verve,mais plus le temps passe plus il s'éloigne de son meilleur. Hé oui le meilleur de Baste semble appartenir au passé. Un passé glorieux qu'il a peut être égaré au fond de sa poche et qu'il va finir par retrouver,en cherchant des euros pour payer sa bière. C'est ce que se dit le nostalgique du svink qui voudrait encore y croire. Seulement il faut se faire une raison,les beaux jours de Baste sont derrière lui. Il sert de morceau en morceau de petits trucs peu inspirés qui n'ont aucunes surprises et dont les textes sont franchement tiède. Bon c'est pas le cru de l'année et l'album ne va pas se bonifier avec le temps.
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