Amateurs de musiques festives et autres accros du dance-floor, passez votre chemin ... Rien que la lecture des titres (Post-Mortem, Desolation, Internal Bleeding, ...) laisse deviner que SPK n'est pas vraiment du genre à amuser la galerie ...
Pourtant, par rapport à l'album "Information Overload Unit", la musique de SPK s'est sensiblement assagie : moins distordue, moins agressive, mais la tonalité générale demeure désespérément sombre et torturée. On note également plus de sonorités techno (Post-Mortem, Israel ...) par rapport à IOU.
Musique industrielle qui fait la part belle aux rythmes répétitifs, et donc relativement structurée et binaire par rapport à d'autres groupes plus expérimentaux et moins prévisibles.
Ecouter SPK n'a rien d'agréable mais c'est indéniablement une expérience profondément marquante, et rien que pour ça, leurs disques méritent notre attention.