Le Pestiféré .

Be With Records réédite le tout premier album solo du compositeur producteur Leon Ware qui était sorti en 1972 est fut longtemps considéré pour les collectionneurs de vinyle un saint graal car la pochette de l'album vous voyez en haut à gauche n'est pas la couverture original ... La v'là https://www.discogs.com/fr/master/336771-Leon-Ware-Leon-Ware . Petit rappel du parcours de monsieur Ware ; il œuvre en tant qu’auteur dès 1966, pour "Tell Me I'll Never Be Alone " de Martha & The Vandellas qu’il co-signe avec William Weatherspoon . Puis enquille les noms prestigieux des Isley Brothers ("Got to Have You Back"), des Jackson 5 ("2-4-6-8") mais aussi, hors Motown, d’Ike & Tina Turner, Johnny Nash, Nancy Wilson, Merry Clayton, Bobby Womack, Edwin Starr, Ronnie McNeir ou bien encore Gary Bartz. C’est lui encore qui compose "I Wanna Be Where You Are" de Michael Jackson en 1972 issue du premier solo de celui-ci "Got to be There". Et c'est donc dans cette même année il se décide à publier ce premier album solo sur United Artists Records . sobrement éponyme (Leon Ware) , l'album se ramasse . Ware redevient alors auteur pour Donny Hathaway, les Miracles, Willie Hutch, Third Creation, l'Average White Band, Isaac Hayes, Leon Thomas, Gladys Knight & The Pips, Jr. Walker, Stanley Turrentine et quelques autres . Celui-ci sortira quelques mois plus tard, comme convenu sur le label de Gordy. Là encore, malgré ses grandes qualités (nettement meilleur que l'album de 1972 mais j'y reviendrai plus tard), "Musical Massage" ne rencontrera pas le succès escompté . Mais ça , je l'évoquerai à la prochaine critique de cet album avec l'affaire " I Want You" de Marvin Gaye . Revenons maintenant à l'album de 1972 ... Bien que ce premier disque ai reçu des critiques positives justement de la part des médias ( Billboard ira même à faire apparaitre une publicité pour promouvoir l'album) , cet album n'a même pas réussi à figurer dans les charts alors qu'on prédisait à "Ware se diriger vers une popularité considérable . Après ,je peux très bien imaginer la non réaction du public à travers cet opus , l'ayant bien écouté , je ne le trouve pas si terrible que cela par un manque de transcendance (non , je mens ...en fait il n y a qu'un : "Tamed to be wild" , à la limite de l'inquiétant bien comme il faut ; d'un son apocalyptique ... Mais hélas ce dernier morceau qui conclu l'album ne suffit pas à sauvé l'ensemble de ce disque) ... Aucun des morceaux n'est marquant ... il y a un manque d'une instrumentalisation (capitale) qui a fait la force des deux albums suivants ("Musical Massage" et " Inside Your love" - dont j'ai un méga gros faible pour cet album de 1979-) ; l'orchestration symphonique harmonieuse d'instruments à vents (Violons ...) .

Voilà pourquoi Leon Ware-1972 - n'a aucune signification pour moi ...