Bien côté dans le microcosme de l'indie-pop à la française, Pépite revient avec son deuxième album, Les Années Lumières, afin de confirmer tout le bien et le moins bien qui colle à la peau du duo.
On peut commencer par reprocher la même rengaine qu'à d'autres artistes du même genre de par chez nous: un aspect parfois pompeux absolument hors de propos par rapport au besoin musical en présence. Pas besoin d'aller mettre des couches et des sur-couches, de sur-chanter quand il te suffit de faire mouche sur ta facette variété française. Des titres comme Les Grandes Tours, Cavalier, A l'époque ou Très Bleu fonctionnent parce qu'ils sont excellemment produits en qualité de chansons francophones et non pas en tentative pop 5 étoiles qu'on ne maitrise pas du tout ici. Vocalement c'est haut perché et on pense Christophe, Polnareff à la sauce 2.20 et c'est clairement là-dessus qu'ils doivent capitaliser, sans chercher à sonner hyper cool et sophistiqué à tout prix (mais pas trop acoustique non plus...).
Personne n'a besoin d'un titre indie à moitié reggae, vraiment personne.