Chère Dalida,
35 ans après votre départ, j'ose enfin prendre la plume pour vous écrire ces quelques lignes, dans le but de vous faire part de mon admiration.
Vous êtes venue du Caire, un soir de Noël 1954, apporter un coup de soleil à la France.
Pourtant, le dimanche 3 mai 1987, de guerre lasse,vous avez décidé de tirer votre révérence et ce soleil que vous saviez partager avec vos admirateurs a laissé place à une journée sombre grise et triste. Ce jour-là , la France sous le choc, pleure votre disparition. Les hommages n'avaient pas tardé à affluer.
En ce qui me concerne, je suis capable de vous raconter la soirée, minute par minute, après l'annonce de votre décès.
Vous disiez dans une de vos chansons qu'il fallait du temps pour oublier tous les (anciens) visages. Je peux vous dire, pour ma part que votre visage et votre voix sont à jamais gravés dans ma mémoire. Vous chantez toujours autant dans cette mémoire. Depuis que j'ai 6 ans, vous m'avez apporté du rêve. Grâce à ce rêve , j'ai pu traverser des épreuves difficiles. J'ai eu la chance de vous voir sur scène, le mardi 22 juillet 1980, au Casino de Biarritz. C'est un événement que je ne suis pas près d'oublier. Je me souviens de ce rideau qui se lève sous les bravos d'un public en folie. J'ai vécu mon rêve de manière incomplète puisque je n'ai pas pu vous rencontrer Peu importe puisque j'avais l'impression que vous ne chantiez que pour moi.
Je tiens à vous remercier pour tout ce que vous m'avez offert.
Je me permets de vous embrasser.
Un admirateur fidèle.