P.... 40 ans !!!!
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le 13 mai 2013
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Les Paradis Perdus de Christophe n'est pas le chef d’œuvre que j'attendais après tant de mérites vantés, il est beaucoup trop hétérogène et inégal pour cela, malgré enfin la présence de Jean-Michel Jarre aux paroles et la formation d'un backing band avec de la gueule pour l'accompagner.
Commencer avec un titre comme « Avec L'expression De Mes Sentiments Distingués » est plutôt bien vu ; il tire ainsi un trait sur son passé pour montrer autre chose ; le véritable Christophe. Sauf que la répétition des trois-quatres mêmes extraits d'anciens succès dure trop longtemps – je sais qu'on était encore aux balbutiements de l'électro mais on se passera donc de cette intro expérimentale. De même qu'« Intermède », qui n'est là que pour annoncer « Le Temps de Vivre », sans rien lui apporter de nouveau.
Il y a ensuite les curiosités ; « Mama » est un bon Rock'n Roll comme pouvait en pondre Johnny à l'époque. Je ne sais pas si la voix de Cricri est si efficace ici, mais les quelques effets placés sur sa voix lui confère une certaine originalité. « Mickey » propose un Rock beaucoup plus soft, dommage que Jean-Jacques Debout n'en ait pas écrit les paroles, c'est en tout cas une proposition assez étonnante, à deux doigts du kitsch si ce n'était pas si entêtant. « Du Pain et du Laurier » est un blues juste sympathique, d'où ressort le plus le thème principal des « Paradis Perdus », à savoir son Amour pour le Rock Anglais qui l'a vu grandir.
Enfin, les pièces maîtresses de l'album. Évidemment, le morceau-titre, du moins pour ses quatre premières minutes puisque le reste n'est qu'un gros riff de guitare électrique sur lequel le dandy pose à contre-temps quelques accroches classiques du Rock'N Roll. Je suppose que très peu de fans apprécient ce morceau jusqu'au bout. « Emporte-moi » a une seconde partie un peu plus réussie, au piano, où les chœurs de Christophe font merveille. Et dernière ballade, « Le Temps de Vivre », celle qui mérite le plus d'être réévaluée, car techniquement parfaite du début à la fin, où les guitares s'emballent enfin comme un bon Rock'N Roll.
Christophe n'offre donc certes pas un chef d’œuvre mais un bel hommage à la musique qu'il aime, où l'on retrouve ce qui fera la réputation et le style même du bonhomme ; cette mélancolie remplie d'Amour.
Créée
le 21 août 2020
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