Uppercut.
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L'album virtuose, l'apogée stonienne, la chute du petit génie blond.
La bande de Mick et Keith a trouvé la clé, leur graal. Comment peut-on mieux commencer un disque qu'avec l'immense Gimme Shelter, et le finir avec le magique You can't always get what you want. On en oublierait presque que le reste de l'album est très élaboré, du blues mélodieux, des ballades, Monkey Man avec son intro au piano, l'harmonica mystérieux de Midnight Rambler. Une conclusion parfaite des immenses 60s, charnières pour les Rolling Stones, passant de rock pur, à pop sophistiqué, psychédélisme jonesien et enfin un blues rock avec lequel le groupe pourra exprimer toute sa puissance et son talent.
Un superbe album, dans la lignée du retour au rock dur et direct, de 1969 aux côtés des Led Zeppelin, Stooges, Blind Faith, un retour aux sources.
Reste cependant ce sorte de ventre moux (Love in vain, Country honk, live with me) qui m'empêche de le considérer comme un immense album.
Un des sommets d'un des plus grands groupes, tout simplement
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes vinyles, Les meilleurs albums des années 1960, Les meilleurs albums des Rolling Stones, Les meilleurs albums de 1969 et Ma discothèque idéale
Créée
le 16 juin 2022
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