Please, don't watch me dancing, oh no...
Il y a plusieurs manières d'apprendre l'existence d'un groupe, l'une d'entre elles consistant à s'interesser aux différents projets solos ou autre de membre d'un groupe dont on raffole.
Ici il s'agit bien sur des Strokes, après avoir écouter les corrects prestations de Nicolai Fraiture et Albert Hammond Jr ainsi que le très bon album retro pop de Julian Casablancas annonciateur de la futur ligne directrice du groupe j'ai décidé de m’intéresser au cas Fabrizio Moretti.
Celui que certains qualifie du métronome parfait des Strokes décide avec la compagnie de Rodrigo Amarante et Binki Shapiro de s'adonner à un autre hobbie qu'est la guitare et de monter un groupe sans aucune prétention bien loin d'un rock garage sale et au plus près d'une musique folk en bordure de plage.
Car en écoutant l'album éponyme de Little Joy on se rêve sur la côte Ouest (ou plutôt à Rio de Janeiro en l'occurrence puisque c'est de là que nous vienne les trois pieds nickelés), un Margharita à la main, à attendre que la journée passe sans ne rien pouvoir y faire que regarder le soleil aller d'Ouest en Est, s'amuser avec les copains, parler de ses éphémères histoires d'été et bien sur siroter un petit coup.
Une dizaine de chansons d'une fraicheur et d'une simplicité déconcertante avec les très belles voix de Rodrigo et Binki souvent accompagné de Fabrizio en backround. Bref cet album ne vaut pas le coup de faire une longue dissertation car il ne se veut pas comme une œuvre d'art majeur mais juste une parenthèse ensoleillé entre trois amis qui font la musique qu'ils aiment, pleine de joie et de mélancolie. Ils s'amusent, on apprécie et c'est déjà parfait comme ça.