Lâcheté et mensonges
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Quand on imagine le nombre de merveilles - électriques - en particulier qui dorment dans les placards de Neil Young, est-ce que la parution de ce "Live at the Cellar Door" - pirate fort réputé, certes - était vraiment nécessaire ? D'autant que nous avons déjà le merveilleux, le fantastique, le parfait "Live at Massey Hall", enregistré un an plus tard, avec une set list bien plus copieuse... Eh bien, à mon avis, non ! Oh, non pas qu'il y ait quoique soit à reprocher à ces versions la plupart du temps sidérantes des grandes chansons du grand "After the Gold Rush", jouées ce soir-là avec une sensibilité, une émotion palpables, encore accrues par la fragilité de l'interprétation (piano incertain, guitare mal accordée, hésitations et plantages...). Et puis, les collectionneurs en resteront sans doute transis d'entendre cette rarissime version au piano de "Cinnamon Girl", qui justifiera pour eux l'achat de l'album. C'est juste qu'on rêve de parcourir désormais les 40 années suivantes qui nous séparent de cette époque, certes magnifique, mais qui ne fut après tout qu'une étape dans une carrière extraordinaire. On attend donc la prochaine réédition de pied ferme ("Time Fades Away", please !).
Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Promenade sur les traces d'un géant : Neil Young
Créée
le 11 janv. 2014
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