J'ai envie de dire merde à l'abruti sans oreilles (et sans cervelle aussi ?) qui a osé attribuer un petit 6 à ce live tout simplement grandiose, et attention, je pèse mes mots avec une balance si précise que ça en devient ridicule !
La der' des der' (bon okey, j'sais, y'a eu cette saloperie de concert au Download Festival et la dinguerie gratuite à Londres, les raisons des concerts n'étaient pas les mêmes mais on va essayer d'oublier ces deux dates ok ?), bref, la der' des der', retour au pays qui a vu naître les enfants prodiges du Funk Metal, Metal Alternatif, Rock-Metalo-Funky-Coolos, bordel, appelez ça comme vous le désirez et faites pas chier avec vos étiquettes, de toute façon, avec Rage Against The Machine, on est loin de ça, avec RATM, on est dans la bataille, la lutte soupçonné comme insoupçonnée, réveiller les consciences avec un bon coup de pied dans les burnes et quelques citations révolutionnaires dégueulées dans tes oreilles pourries, c'est ça le talent inné de ses gars.
Et ce dernier concert en terre amie va offrir une dernière occasion à RATM de montrer qu'ils étaient les patrons autant que Radiohead ou encore Nirvana dans les années 90. Non, ce foutue disque ne s'achète pas en format CD, cette prestation s'achète en DVD, je vous le dis tout de suite pour être clair. On ne peut comprendre l'essence du son, la puissance, l'énergie, l'importance de celui-ci qu'en voyant la prestation de Zack De La Rocha sur scène, Morello se jetant dans tous les sens comme si sa guitare n'existait point bordel alors que ce mec te sort surement les solos de guitares les plus inventifs de cette dernière décennie du 20ème siècle, c'est foutrement bandant quand on y pense. Derrière, à la basse, Tim Commerford n'a peur de rien, la basse est forte et permet de montrer l'importance de celle-ci sur le son RATM et peut-être, du monde de la musique en général. Brad Wilk avec sa batterie nous donne la savoureuse envie de sauter, d'exploser sur place devant un parterre de blaireaux qu'on peut pas supporter.
La prestation est parfaite de bout en bout, Bulls On Parade, tel un 33 tonnes s'écrasant sur notre visage alors qu'on tentait vainement de traverser l'autoroute nous emporte directement dans le fond de l'album, ça va vite, ça cogne dur, faut parler maintenant ou se taire à jamais bordel. Tom Morello se fait plaisir (et nous fait donc plaisir) avec ses solos de guitare stratosphériquement voyageur pour nos oreilles, ça nous faire tournoyer comme des pauvres merdes de ce bas monde et pendant un instant, on se sent au dessus de tout ça, on revit. Freedom représente l'apogée de ce Live, la conclusion parfaite d'un groupe qui s'est battu pour ses idées, qui n'a jamais failli dans ses convictions et qui, d'année en année, comme le vin, a pris de l'expérience, du gallon, de la saveur pour devenir, aux yeux de beaucoup, comme les miens, un des plus grands groupes de tous les temps.
Ce Live représente la force d'RATM, l'énergie, le son, la touche californienne, la révolution, la bataille, les convictions, la liberté.
"It Has To Start Somewhere, It Has To Start Sometime, What Better Place Than Here ? What Better Time Than Now ?"