Live CBGB’s NYC 1998 (Live) par Davidian
New York, une fraîche soirée d’automne de l'an 1998 après le crucifié, au mythique club punk/hardcore CBGB& OMFUG (country blues« Country, Bluegrass, Blues and Other Music For Uplifting Gormandizers », ce qui donne en français « Country, bluegrass, blues et autres musiques pour gourmands raffinés ».-maintenant vous pourrez épater la galerie lors de vos dîners mondains) se prépare un live d'Alec Empire et Merzbow. Cette collaboration, certes pas inattendue (Nic endo a amené dans Atari Tenage Riot toute sa culture noise), mais d'un autre coté, pas forcément évidente : le digital hardcore (pour faire dans le résumé de la techno-genre qui venait d'exploser à l'époque- avec des samples de riffs et une fouge digne du NYHC ) face au harshnoise (genre underground par excellence). Le live au final tient toutes ses promesses : Best-of explosif des beat techno d'Alec Empire et toutes sortent de « zwwwwwwwwwiiiiiiiiiiiiiiiazufhzeiughuezirhguibrrrrrrrrrrrrrrrrrrrroooooooooooooouuuuuuaaaaarrrrrrrrrrrrrrrfffffffzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzziiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii » chère au pape de la japonoise sont présent. De plus, deux choses surprenantes viennent combler ce Sodom et Gomorrh du massacre auditif : D'une part, les compères ont particulièrement bien travaillé leur mix car, d'une part, aucun ne vient bouffer l'autre, les échanges lors de ce sonore ont été finement réfléchis et apportent d'intéressantes relecture des titres et, d'autre part, le tout est-ô incroyable miracle-accessible ! Oui vous avez bien lu (enfin pour de la harshnoise/techno donc comprenez qu'il y a le minimum syndicale de cohérence pour que la chose ait l'air à peu près structuré). Un beau bijou-souvenir de cet belle nuit d'ultraviolence et une belle carte de visite pour l'univers de Merzbow qui aura étonnamment mis 4 ans à sortir.
Lao Tseu a dit : « Vous devez trouvez votre Merzbow moi je l'ai trouvé. Ensuite je vous couperai la tête ».