Ce n'est pas le concert parfait, non… la faute aux habituelles orchestrations ringardes, typiques des 2 dernières décennies (au moins…) chez Cohen, et aussi de la latitude laissée à une poignée de musiciens pour le moins pénibles (la palme au saxophoniste / instrumentiste à vent, horrible !). Bon, cela importe peu parce qu'on passe deux bonnes heures le visage ruisselant de larmes devant "ça"… Des textes qui tuent (Cohen, le seul vrai poète combattant de la fin du XXème siècle ?), des chansons que l'on qualifierait de sublimes si l'on n'avait pas déjà trop usé et abusé du terme, un performer de 74 ans rayonnant de bonheur, généreux et ironique à la fois, transformant chaque échange avec son public en un instant d'éternité miraculeusement suspendue : mais comment fait-il pour être à la fois aussi intense que discret, aussi léger que foudroyant ? A la fin, on quitte Notre Homme (majuscules) meilleurs, grandis, comme éclairés de l'intérieur. [Critique écrite en 2009]

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le 8 août 2014

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Eric BBYoda

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