Sorti en 1979 « Lodger » marque la fin de la trilogie dite berlinoise.
Mais « Lodger » apparaît toutefois plus comme un album de transition avant « Scary monsters » car il est assez différent de Low et Heroes.
Globalement bien sur c'est moins expérimental et avant gardiste que ses deux prédécesseurs», moins créatif, plus « classique » mais à mon avis injustement légèrement sous côté dans la discographie de Bowie.
Dans l'ensemble il est largement intéressant et réussi ; et on y trouve quelques petites perles pas forcément les plus connus dans la discographie du Thin White Duke.
C'est marrant « African night flight » me rappelle certaines ambiances de « Remain in light » des Talking heads qui sortira un an plus tard, le fil rouge entre les deux disques étant bien sur le génial Brian Eno (Bowie a toujours su remarquablement s'entourer au fil de sa carrière).
Les titres, comme souvent chez Bowie, sont d'une grande variété, diversifiés et c'est le cas sur Lodger : des tubes « Boys keep swinmming», « Look back in anger » (un grand morceau celui-là), quelques expérimentations : le très oriental « Yassassin » (influences qu'on retrouvera aussi sur « Repetition ») et l'excellent « African night flight » », des morceaux de bonne facture qui accrochent « DJ » et « Fantastic voyage » qui rappelle le Bowie du début des années 70's.
Seuls les deux derniers titres s'essouflent un peu, de même que « Move on ».
Un peu moins bon que « Heroes » et que « Scary monsters » (dans des genres différents) mais un album qu'on peut réécouter avec plaisir et qui reste pour moi dans la partie haute de la discographie de Bowie.
Bowie a certes fait mieux que Lodger dans sa longue carrière mais cet album est vraiment chouette et attachant.
7,5/10 arrondi à 8/10