Si l'humanité devait avoir à faire à l'arrivée inopinée d'illustres "petits hommes gris", mon opinion est qu'avant de les capturés pour en faire des cobayes extra-terrestre ou je ne sais quels sortes de bassesses, il serait plus que louable de les accueillir avec les honneurs.
Les mettre à l'abri des regards badauds et pervers, les invités à s'assoir dans de confortables fauteuils en velours (c'est là moindre des civilités), leur offrir l'hospitalité d'un bon verre revigorant (très important lors d'une rencontre, surtout de cette acabit) et leur mettre dans les esgourdes (ou ce qui peut y ressembler) l'album Long Season du groupe japonais Fishmans.
...Le voyage peut ainsi commencé...
Une ligne de basse se fait entreprenante, entreprenante à directement nous plonger dans une léthargie rêveuse où durant la prochaine demi-heure il n'y aura que l'humain (ou ici l'alien) face à des sentiments, les sentiments de Long Season.
Une ritournelle au piano sera le métronome de toute la structure qui ne fera qu'évoluer quasiment qu'autour de ces trois notes.
Un accordéon...comme il est beau, c'est beau à en pleurer et je soupçonne nos petits compagnons d'être capable du même ressenti.
Cette voix...un homme ou une femme ? Les deux ? (c'est en tous cas ce que se demande les petits invités) Une seul chose de sûr, elle est touchante.
Plip...plop...de l'eau et des percussions sauvages, c'est troublant, on ne sait plus quoi penser. (c'est génial !)
Ah ! c'est fini ! On retombe sur une guitare sirupeuse (je pourrais presque la voir se déformer sous mes yeux) et la voix revient, moment de bravoure Pop comme il en existe peu.
Et tous les instruments se rejoignent pour un ultime souffle.
La musique s'estompe...c'est terminée...
Les petits hommes de l'espace sont bouche bée (enfin...il me semble), ils se demandent alors si il y a d'autres émerveillements comparables ou si le reste n'est que tambouille ?
Bon...je vois que la journée va être longue...on descend chercher le coffre à malice.