Un rap random de Mike Shinoda et des refrains convenus et fades de Chester Bennington qui gâchent une instrumentale plutôt intéressante, et le pont en screaming (élément qui est au passage beaucoup mieux utilisé dans Lies Greed Misery) ne fera de l'effet qu'aux ahuris qui clamaient le groupe mort après Minutes to Midnight voire Meteora alors qu'il allait sortir son album de loin le plus intéressant artistiquement parlant et alors que Living Things lui-même montrera que le groupe en avait encore sous la pédale, mais bon, ça n'avait rien à voir avec le nu metal (d'ailleurs, aussi fade que soit Lost in the Echo, elle résume quand même bien ce qu'essaye de faire l'album, à savoir mélanger différents éléments aperçus dans la musique du groupe à ce stade), alors c'était forcément de la merde, hein ?
Toutefois, le titre original s'en sort encore en comparaison de la chiasse brostep (parce que ce que tout le monde appelait « dubstep » n'en était pas vraiment) qui sert de remix en deuxième piste, de quoi rappeler les heures les plus sombres de l'année du sortie du single (déjà dit ça pour Steve McQueen, je sais, mais justement, vous voyez bien que c'était à la mode !).