Love Is Gone par Marc Poteaux
L'amour s'en est allé. Triste constat qui peut donner naissance à la pire dépression comme à la plus belle des chansons, et ce depuis des siècles. C'est de ce sujet, grand classique du côté sombre de la musique, qu'à décidé de nous entretenir Christopher Dommin, leader de ce nouveau combo entre gothic rock et gothic metal, au côté mainstream très assumé malgré sa signature chez Roadrunner et son producteur plus qu'étonnant. On savait Logan Mader sur la pente descendante, mais là... Bon, d'accord, cet album n'est pas mauvais, c'est juste qu'on le voit arriver à des kilomètres. Tenez, rien qu'en voyant la coiffure du chanteur, on décèle une influence Misfits. Misfits / Samhain / Danzig, vous voyez le topo ? Et effectivement, sa voix est un mélange entre le père Glenn et quelque chose de plus passe-partout. On parle de 69 Eyes, et ça me paraît assez insipide pour être correct. Côté musique, ce serait plus du côté de Him qu'il faut chercher. C'est facile, ça s'écoute comme du Linkin Park, c'est mélancolique sans être dépressif, et on peut reprendre les refrains en se dandinant sans faire vaciller la flamme de son briquet. Les décors sont jolis, les personnages torturés façon série pour ado, l'intrigue cousue de fil blanc ; ah mais ce serait pas la bande originale de Twilight ??? Réussite commerciale, certainement, de là à y trouver un intérêt...