Après avoir repoussé la sortie de son troisième album studio Love Story pendant quelques temps, Yelawolf, artiste du Sud signé chez Shady, finit par le faire paraître le 21 avril 2015.
Yelawolf embrasse ici complètement son identité du Sud en s'éloignant du rap pour s'approcher de la country et du rock, voire en étant complètement dans ces genres là. Yelawolf fait complètement le redneck ici grâce à ses balades, ses refrains et aux instrumentales. Il élabore un album à la frontière des genres en les respectant car on sent une vraie authenticité dans sa démarche. De plus, à la manière du producteur exécutif de Love Story, un certain Eminem, le rappeur apparaît quelques fois totalement à cœur ouvert, voire impudique et cela le rend assez touchant. Beaucoup de morceaux sont assez entraînants mais l'album possède un défaut non négligeable: il est interminable. Love Story souffre vraiment de sa longueur car il semble vraiment s'éterniser à l'infini alors que sa première partie est vraiment intéressante, ce qui est assez dommage.
Finalement, l'album est intéressant, malgré le fait qu'il s'éloigne beaucoup du rap et qu'il est bien trop long.