Petit historique : en 2009 je découvre le groupe Archive avec le double album, fabuleux, Controlling Crowds, qui, littéralement, me souffle. Dans la foulée, j'écoute (et j'acquiers) You All Look the Same for Me, Noise, Lights, et je vois le groupe plusieurs fois en concerts, qui détonnent. Et puis ? Rien. With Us Until You're Dead est décevant, les premières chansons d'Axiom n'accrochent pas, et Restriction n'a pas encore pénétré mon système auditif. Archive, petit à petit, s’essoufflait. Mais nous ne sommes pas en train de critiquer ce groupe qui malgré tout reste majeur. Majeur pour moi aussi, car il m'a fait découvrir ce style que j'affectionne tant maintenant, et que je ne retrouvais nulle part comme je l'avais trouvé chez Archive : le rock progressif.
2015, on peut donc dire 6 ans de vaines recherches de son comme je l'aime. Et voilà, ô surprise, un album qui apparaît dans mes découvertes Spotify. LUX.
Born in Valhalla me souffle, de ce souffle que je cherchais depuis 6 ans. J'écoute l'album, une fois, deux fois, je l'achète. C'est à l'écoute à la maison que je découvre encore plus toute sa richesse et jouit du plaisir qu'il me procure.
Anonymous avec Pierre Mottron est peut-être la plus belle chanson de l'album, cette voix est envoûtante dès les premières notes. La plus belle, mais pas la plus intense, à l'image de toute la puissance que dégage l'album. On voyage entre lumières et ténèbres, et Lux ne nous fait pas tomber, mais nous élève, comme un brillant alter ego d'un Archive à son âge d'or.