MAYHEM
Lorsque Disease est sorti, j’ai tout de suite eu l’impression que Lady Gaga revenait à ses premiers amours : une pop puissante, accrocheuse, qui annonçait un retour en force. Avec l’annonce de l’album, j’imaginais une suite logique, un enchaînement de morceaux dans cette même veine. Puis est arrivé Die With A Smile, à l’opposé total du premier single. Plus doux, plus introspectif, il m’a pris à contre-pied et m’a laissé dans l’incertitude sur la direction de ce projet.
La pochette de Mayhem, sombre et intrigante, laissait penser à un album plus ténébreux, peut-être une version plus agressive et brute de Gaga. Mais avec l’arrivée d’Abracadabra, l’enthousiasme est revenu : encore une fois, un banger pop maîtrisé, un titre qui montre qu’elle sait toujours faire ce qu’elle fait de mieux.
Finalement, après plusieurs écoutes, Mayhem s’est révélé être bien plus lumineux que je ne l’aurais imaginé. C’est un album où Gaga s’amuse avec la pop, sa pop, et nous propose un projet cohérent, inspiré et porté par une production soignée. Chaque instru est bien sentie, les mélodies sont efficaces, et sa voix, toujours aussi impressionnante, vient sublimer l’ensemble. Ce qui fait la différence, c’est ce côté purement Gaga, cette touche unique qui rappelle pourquoi elle est une artiste à part dans l’industrie.
Ce n’est peut-être pas son album le plus surprenant, mais c’est un projet qui respire la maîtrise et la confiance en son propre univers. Et rien que pour ça, Mayhem mérite largement son 8/10.