Soudain, planètes et Soleils aux disques enflammés
Crachent les manifestations insoupçonnées
Les créateurs cosmiques, les pourceaux du néant
Hybrides abyssaux remontant d’horribles bancs
Et portés par les flots, des vagues immenses,
Monstres célestes nés dans une tourbe blanche
Amalgamés par les éons erratiques
Démons, Cataclysmes vomis de cœurs magmatiques
Déesses invisibles canalisant tous les souffles
Celui de la vie, de la mort où l’on souffre
Titans de glace voguant dans l’éther infini
Aux ailes démesurées, aux corps pris de folie
Entités inconnues survolant des mondes morts
Lumière et noirceur forment un splendide oxymore
Déités fantastiques voyageant sans fin
Tu les verras toi aussi les beaux séraphins
Quand marchant vers l’agonie tu t’éteindras enfin.
Alors porte la parole et hurle l’incantation blême qui fera mourir la mort et t’ouvrira les portes du néant. Avant de voir tu dois t’anéantir il n’est nulle autre solution que fondre dans le creuset des planètes et Soleils aux disques enflammés.