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le 18 mai 2019
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L'ultime (hélas) opus du supergroupe de tonton Albarn nous plonge dans les turpitudes d'un Royaume-Uni post-Brexit.
Voilà, le postulat est posé, et le point de vue du leader de Blur à ce sujet est sans équivoque : le désenchantement à l'anglaise va dominer, archi-dominer même.
Mais là où la magie va opérer (et que le talent du bougre va se rappeler à notre bon souvenir), c'est que l'indigestion de mélancolie n'arrive jamais, grâce à la richesse musicale.
Entre la basse enveloppante et groovy de Paul Simonon (ex-Clash, rappelons-le), qui agit comme le plaid dans lequel on aimerait rester un jour de pluie, et la batterie toute en finesse de Tony Allen, l'exploration de cet univers se fait naturellement, alternant moments plus doux (Lady Boston, The Poison Tree, Ribbons) et envolées plus tristes (Merrie Land, The Great Fire), et le tout porté par la voix de Damon Albarn, ici parfaitement dans son élément, et symbolisant l'amour d'un pays qui a beaucoup à perdre dans les jeux politiques de ces dernières années.
En conclusion, la démarche est sincère, et permet d'obtenir un album comme on en voit assez peu, d'autant plus sachant que la carrière prolifique d'Albarn amène parfois ce dernier à se perdre en chemin.
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Créée
le 21 avr. 2022
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