My Darkest Days, groupe de Grunge, canadien, formé en 2005, nous propose cinq ans après sa formation son premier album au titre éponyme.
Pour débuter il suffit d'observer l'artwork : on y distingue une femme, vêtue d'une tenue très légère, certainement pour un effet torride. Mais il y a ce « cube » se situant aux premières loges, qui n'est ni banal, ni érotique ; on comprend qu'il s'agit du cube à la « Hellraiser ».


Nous aurons une grande vivacité sur tout l'album, mises à part quelques exceptions avec « Come Undone » ; cover de Duran Duran (groupe britannique de New-Wave), en collaboration avec Orianthi. « Set It On Fire » qui apporte une mélancolie au tout.


Par la suite deux sortes de featuring se présentent, l'une très rock et la seconde plus tôt Rap et synthétisée. L'une travaille avec Zakk Wylde qui n'est autre que le guitariste de "Black Label Society" et anciennement de "Ozzy Osbourne". Mr. Wylde nous sortira un riff puissant et lourd. La seconde est travaillée avec le rappeur Ludacris ; connu pour son rôle dans la saga « Fast And Furious ». De plus, Chad Kroeger est présent sur ces dernières.


A vrai dire, la version rockabilly, composition phare du LP, fera la notoriété du groupe. Concernant la bonustrack, le clavier fait une forte apparition durant la mélodie. On pourra donc entendre Ludacris. Notre rappeur/acteur prend les reines pendant quelques temps. Un chant typique plus tôt étudié et construit. On retrouvera cette même initiative chez « Sleeping With Sirens – Alone ft. MGK ».


Nous attaquons avec « Every Lie » et « Like Nobody Else ». Sujettes des mésaventures et la tristesse. Arrivant à la moitié, nous avons « The World Belongs To Me » ainsi que « Set In On Fire » décrivant la perte d'un monde. D'un autre côté, ces deux morceaux sont des piliers dans cette composition. « The World Belongs To Me » utilise le synthé, de même pour « Save Me », accompagné de la mélancolie sortant de « Come Undone » et un air de « Move Your Body ». Ce qui présente l'une des meilleurs chansons de cette album, sans être le single nous amenant au groupe, il nous y fait rester. Tandis que « Set In On Fire » sera elle aussi basée sur « Nickelback ».
Il nous reste donc « Can't Forget You » et « Goodbye » qui comme les titres l'indiquent, parlent d'oubli et d’au revoir.
« Still Worth Fighting For » : contenu bonus du CD, ne déçoit en aucun cas mais laisse un arrière-goût de déjà vu avec la réussite de « The World Belongs To Me ».


Une fois ces écoutes terminées, on retiendra que ce groupe a toutes ses chances pour se faire un nom sur la scène du Grunge/Post-Grunge. A en juger par leur apparences, ou leur "gueules d'anges", ce qui n'affecte en aucun cas le contenu musical qui est bon et mérite qu'on prenne le temps de prêter attention à ce jeune groupe. Malgré les fortes ressemblances avec trop d'évidence à se raccrocher avec de nombreuses têtes imposantes du milieu cela reste bon.

Poustach
7
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le 17 avr. 2020

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