Musiques fondatrices
Comme Soko, on a adoré The Cure et sa douloureuse mélancolie. On s'est tout autant qu'elle excités sur les voix guerrières de ces chanteuses punk - Blondie, Siouxsie et quelques autres - qui ont...
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le 4 mai 2015
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Comme Soko, on a adoré The Cure et sa douloureuse mélancolie. On s'est tout autant qu'elle excités sur les voix guerrières de ces chanteuses punk - Blondie, Siouxsie et quelques autres - qui ont défini une nouvelle féminité, intègre et pourtant sexy, à la fin des années 70. Et on s'était même promis de faire un jour un disque en hommage à ces musiques fondatrices. D'y parler de nous, du coup, de notre enfance, de nos parents, de nos révoltes, de nos dégoûts et de nos coups de cœur. Et puis le temps a passé et nous ne l'avons pas enregistré, cet album. Nous avons même arrêté d'écouter Robert Smith, ou Joan Jett, ou Siouxsie Sioux. Soko, elle, l'a fait. Et même bien fait. Parce que "My Dreams Dictate My Reality", malgré un léger déficit de production (le mal de notre époque, cette option lo-fi assez mal maîtrisée) atteint un équilibre parfait - instable, mais parfait - entre réminiscences plaisantes et appropriation intègre de codes qui pourraient pourtant dépassés. "My Dreams Dictate My Reality" est un album de plaisir, qui prête aisément flanc aux critiques, mais qui n'a rien de honteux, grâce à une poignée de mélodies bien troussées, et surtout grâce à la sincérité qui s'en dégage... A condition bien sûr qu'il ne s'agisse que d'une étape dans le parcours d'une jeune femme prometteuse. Et capable de bien d'autres choses plus originales. Comme sa prometteuse association avec Ariel Pink le démontre d'ailleurs ici !
[Critique écrite en 2015]
Créée
le 4 mai 2015
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