... et vous allez peut-être dire que mon excuse est bidon, mais pourtant : je me suis armé de bonne foi en prenant les rennes de l'album d'Aya (et puis en vrai, les albums que je critique sur ce site, je les écoute toujours plusieurs fois). Et la bonne surprise, c'est que contrairement à l'image que l'on a parfois de cette pop urbaine en vogue depuis quelques années, et très incomprise des générations au dessus de moi, et ben, Nakamura n'est pas désagréable à écouter, comme l'écoute de certains sons de Jul peut vraiment l'être.
Mais à défaut de ne pas être désagréable, l'ensemble de l'album est incroyablement lassant. Ce qui est un comble pour un album de musique rythmée. La faute à une ribambelle de titres qui se ressemblent tous dans les rythmes, et qui ne se distingues pas des autres d'une manière ou d'une autre -de ça fait mal à Gangster, il y en a déjà trois d'affilée-. Il a pourtant quelques tentatives de diversifier le tout, comme les plus rapides Pookie ou Gang, mais que je trouve vraiment pas terribles, ou à l'inverse, les plus lents, Dans ma bulle, un peu mystérieux, et Oula, une ballade au piano pour clôturer le CD....
Pas vraiment de coup de cœur sur le reste. L'album commençait pourtant bien avec La dot, cet air avec un peu de guitare était sympathique, puis arrive le single Djadja, et mon intérêt retombe déjà (pour en dire du bien quand même, j'avoue avoir été impressionné par son live aux NRJ music awards, qui était nickel, et sans autotune je crois bien)... Néanmoins, l'autre single, Copines, m'a davantage conquis, sans doute grâce à son refrain un peu plus puissant, cassant la linéarité qu'aurait pu avoir la chanson.
Bref, je dirais un peu la même chose que pour le dernier album de Jennifer : Chanteuse plutôt sympathique, mais album qui tourne en rond, et surtout aucun titre avec lequel je percute vraiment, à la limite Copines. Et comme c'est pas un style que j'apprécie de base, mes écoutes furent bien langoureuses.