Comme au temps de Big Star, la pop de McCartney est ici d'une telle fraîcheur, d'une telle hétérogénéité, que l'on ne peut que rester admiratif du septuagénaire capable de renouveler sa pop qui, depuis son Chaos and Creation en 2005, n'a jamais été en mesure d'insuffler la moindre touche d'expression pleine. Ici, l'artiste est au sommet : prises de risque, production ciselée et étonnamment de son temps, lyrics inspirées et superbe musicalité.
Tout est pratiquement superbe, excepté peut-être un Appreciate à la limite de l'anxiogène, et des deux certes jolis morceaux finaux, un poil tristes. S'il n'y avait qu'un album à garder chez Paul McCartney depuis les années 2000, c'est bien celui-ci.