Grâce brillante
Oublions la pompe et les honneurs, le succès comme la déchéance qui guettaient Jim Kerr et ses esprits simples. En 1982, quelque chose va se passer qu'on ne saurait expliquer, et qui va voir un...
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le 8 oct. 2014
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Oublions la pompe et les honneurs, le succès comme la déchéance qui guettaient Jim Kerr et ses esprits simples. En 1982, quelque chose va se passer qu'on ne saurait expliquer, et qui va voir un groupe qui se cherche dans l'expérimentation quasi prog-rock absorber la pop néo-romantique de son époque, et nous la recracher sous une forme quasi parfaite, suffisamment intimiste pour qu'on juge ce disque - qui sera un succès mondial - "confidentiel" (on se le garde pour soi, histoire de réchauffer nos cœurs d'encore jeunes adultes), mais déjà saisie de l'impérieux désir de décrire les sensations les plus ambigües. "New Gold Dream 81-82-83-84" (beau titre mystérieux...) exsude littéralement une grâce brillante, une lumière chaude, pourtant trompeuses puisque les chansons, aussi tendres et dansantes qu'elles paraissent, nous laissent finalement un léger arrière-goût d'amertume. [Critique écrite en 1990]
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le 8 oct. 2014
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