Y a pas à dire, U.K. en live, c'est vraiment quelque chose... Le groupe en est réduit à un trio sans guitare et Bill Brufford a été remplacé par Terry Bozzio, mais l'aura est toujours là. Déjà, on a le droit aux compositions originales que sont Night After Night et As Long as You Want Me Here, que je trouve superbes. Ce sont des chansons qui selon moi auraient vraiment pu figurer sur Danger Money, c'est dire l'estime que j'ai pour ces derniers.
Ensuite, on a droit à des versions live de Nothing to Lose et Rendez-Vous 6:02. Dommage pour the Only Thing She Needs (que j'aime beaucoup) qui est passé à la trappe, mais je dois dire que je suis impressionné par le jeu du groupe. J'ai rarement entendu une version live aussi proche d'une version studio sur ce point.
Enfin, le clou du spectacle (qui se veut aussi être la face B du disque), des réinterprétations du premier album. Oui, je dis réinterprétation, car sur ce point les changements sont nombreux. Plus de guitare, mais ces morceaux n'en perdent pas en qualité. Alaska/Time to Kill se voit totalement revisiter sa partition de batterie et In The Dead of Night sonne carrément différent. De là à dire que c'est mieux ou moins bien, je ne saurais dire, mais ça claque quand même. Et on termine par Caesar's Palace Blues, qui tranche un peu avec le reste de la face B, mais là aussi la version live est vraiment similaire à la version studio.
L'un de mes albums live préféré, un énorme coup de cœur.