Crachée. En plein dans la tronche. Maîtrisé musicalement, on vous dégobille à la gueule une rage intense qui vient chercher le méchant le plus inconsciemment repoussé en vous. Ça prend un état d'esprit pour écouter Nightbringers en entier sans vouloir tout péter autour de de soi. À un instant pendant l'écoute du disque, je suis sorti fumer une clope. Comme si autant de rage et d'agressivité m'avait chassé pour un moment. Faut le faire quand même...
Répétons ici que musicalement parlant, il s'agit d'un sans faute. Et ça cogne dur, ça tranche sec, ça hurle franc. Tout transpire le pire. Tout porte à l'inévitable noirceur en dedans. Même si le con en avant de vous sur l'autoroute roule déjà à 125, si vous écoutez cet album en même temps, vous trouverez une raison pour le faire chier, juste pour faire sortir le méchant. T'auras peut être la gueule cassée, tu sauras c'est quoi la violence, la rage brute, net, pure. Un plan pour défoncer le premier venu à la limite...
Bref, j'adhère à l'instrumentation de ce disque. Ça me rejoint d'une manière intense, malsaine, noire. Mais, ce n'est pas pour le débutants qui écoutent Black Veil Bride par exemple. On n'a visiblement pas été à la même école au niveau de l'agressivité. Ouf, Rambo contre les Calinours genre. Dans une playlist relativement shuffle, The Black Dahlia Murder passe, le temps d'un titre. Se tartiner l'album en entier, isshh, pas certain. À moins de mettre un avertissement sur le paquet, chez le disquaire. Sinon, gare aux excès...
Un bon disque. Mais putain que c'est violent comme sensation...