1995-1998 : l'âge d'or de The Gathering avec coup sur coup trois excellents albums (dont deux chef d'oeuvre « Mandylion » et « Nighttime birds » ; « How to mesure a planet » étant un ton en dessous) , à jamais les classiques du métal atmosphérique et planant
Les compositions sont d'une grande beauté comme pour Mandylion, c'est fin, avec toujours un petit côté mélancolique (notamment grâce à la voix toujours magnifique et majestueuse d'Anneke van Giersbergen).
On se laisse emporter et on tombe sous le charme des mélodies qu'on écoute, ce côté planant et métal à la fois, cet équilibre parfait.
Les tempos sont en général moyens (ni rapides ni doom) avec de gros riffs, une bonne utilisation du clavier, un côté heavy et un côté planant et mélodique, un excellent dosage qui fait la force du groupe néerlandais.
Trois titres sortent du lot : «On most surfaces ( inuit) » (dans la lignée de « Strange machines » sur l'album précédent), « confusion » (mélancolique, voix sublime) et « Nighttime birds » ; juste en dessous mais également très bon « The earth is my witness » et « Third chance »
« Shrink » belle balade au piano clôt l'album.
« Nighttime birds est dans la lignée de Mandylion, c'est à dire le top du genre, du grand métal atmosphérique.
De toute les groupes de métal à chanteuse sortis à cette époque The Gathering est le plus intéressant, le plus envoûtant et le plus original (avec Theatre of tragedy), celui qui nous entraîne vers des univers grandioses et féeriques.
Ci dessous une version longue de la chronique (réécrite en février 2022) pour le webzine Rock Alive :
https://lennon62.wordpress.com/2022/02/27/the-gathering-nighttime-birds-1997/