No One Can Ever Know est le troisième album du groupe écossais The Twilight Sad.
Leur précédent disque m'avait cassé les oreilles avec une production bruyante et ses guitares ultra saturées.
Ici le son est clair. Les synthés sont de sortie mais les guitares ne sont pas rangées au placard pour autant.
On retrouve ici ce qu'il manque à un Editors actuel : un rythme effrenné. Comme Editors dans ses glorieuses années The Twilight Sad propose un album qui donne l'impression d'un train fonçant à tout allure (avec quelques arrêts quand même pour que les voyageurs descendent hein).
C'est notamment du à la basse, véritable métronome.
Je dirais que la qualité du disque est assez homogène. Je ferais peut être sortir "Dead City" du lot. Véritable fusée à plusieurs étages (le refrain arrive très tardivement). "Don't Move", "Don't Look At Me" ou encore "Another Bed" (et son son très Talk Talk) ressortent également. "Alphabet" résume à elle seule ce qu'est le son The Twilight Sad.
Je ne dirais pas qu'il y a une GRANDE chanson sur cet album mais un ensemble de très bons morceaux.
En revanche...les paroles...sont incompréhensibles. Autant à l'écoute qu'à la lecture. Mais de quoi parlent ces chansons? Le chanteur dans une interview a déclaré qu'il ne voulait pas de toute façon révéler le sens de tout ça. Que c'était l'ensemble qui était signifiant. Ok...mais...bon...On sait que ça parle de relation amoureuse, de sexe, de mort (genre "Not Sleeping" qui semble être une chanson sur le suicide). Mais c'en est à un point où les paroles semblent sorties tout droit d'une partie de buggles :D
No One Can Ever Know est un album qui se réécoute avec plaisir (contrairement aux deux précédents!) C'est un très bon disque. Ah...si Editors avait pu suivre cette voie...