Délires psychotropiques et autres facéties kaléidoscopiques.
Encore un ! Un hurluberlu paumé pendant la fin des années 60 parmi plusieurs buvards imbibé d’une substance cosmique sobrement baptisée Acide Lysergique Diéthylamide (ou LSD). Ce phénomène c’est Alexander Skip Spence,une sorte de Syd Barret “made in” San Fransisco (bien que le bougre soit canadien d’origine). Guitariste chez les Quicksilver Messenger Service, batteur pour Jefferson Airplane, cofondateur de Moby Grape, etc… le CV prestigieux de l’artiste impressionnerait n’importe qui surtout en sachant qu’Alexander Skip Spence passa une bonne partie de sa vie à vivre sur le pavé de Santa Cruz/Californie lorsqu’il n’était pas en Hôpital Psychiatrique. Ah oui, le petit chenapan était schizophrène. Je vous épargne la page Wikipedia lui étant dédiée mais ce qu’il faut retenir d’Alexander Skip Spence c’est surtout sa musique. L’album “Oar” d’où est extrait le morceau “War in peace” est un véritable bijou psychédélique comme il y en a tant d’autre. A noté qu’en 1999, plusieurs artistes tels que R.E.M, Robert Plant, Tom Waits ou Beck ont pondu une galette hommage à l’artiste qui tira sa révérence la même année dans l’indifférence la plus fracassante.