Waterworld
Ne vous fiez guère au titre peu inspiré de cette critique, la comparaison entre le métrage de Kevin Reynolds et ce disque n'a pour unique trait commun les vastes étendues aquatiques. Autrement, le...
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le 4 sept. 2017
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Ne vous fiez guère au titre peu inspiré de cette critique, la comparaison entre le métrage de Kevin Reynolds et ce disque n'a pour unique trait commun les vastes étendues aquatiques. Autrement, le sens artistique n'est au demeurant en aucun cas comparable, si toutefois il est pertinent de comparer une oeuvre cinématographique d'une oeuvre musicale.
S'il n'est pas le premier coup d'essai du grand Devy, Ocean Machine: Biomech est le premier album édité à son nom, et ça déchire putain! Après les fastidieux préliminaires que furent Punky Bruster et Heavy As A Really Heavy Thing (dans son groupe Strapping Young Lad), Devin revient pour cette année 1997 avec deux oeuvres majeures dans la scène metal qui lui vaudront la réputation qu'on lui connaît aujourd'hui. D'un côté, sous l'étiquette Strapping Young Lad avec son lourd et extrême (cependant magnifique) City, et quelques mois plus tard avec l'album qui lança sa carrière solo, celui dont il est sujet dans cette critique...
Ocean Machine: Biomech est une épopée marine de 74 minutes, nettement scindée en deux parties. La première, assez catchy est composée de morceaux conçus dans une optique assez traditionnelle (Life, Night, Hide Nowhere), bien que la sauce Devy est clairement palpable avec son chant puissant et ses choeurs. Un bon cru bien que le meilleur reste à venir... En effet, cette seconde partie est clairement orientée prog et c'est là que l'on profite pleinement du génie du bonhomme. Les morceaux sont plus long et forment quelque chose de plus homogène (mention spéciale pour le triptyque Funeral/Bastard/The Death Of Music).
En somme, il y a tout plein de choses à dire sur ce disque comme l'ingénieuse utilisation des claviers, ou encore les choeurs maitrisés à souhait mais je pense qu'il est préférable pour quiconque, familier ou non avec le genre, de s'y pencher au moins une fois sur ce chef d'oeuvre signé Devin Townsend (bien que cela manifeste également une flemme chronique de votre rédacteur).
Seventh Wave: 9
Life: 9
Night: 9
Hide Nowhere: 9
Sister: 7
3 A.M.: 8
Voices In The Fan: 9
Greetings: 9
Regulator: 8
Funeral: 10
Bastard: 10
The Death Of Music: 9
Thing Beyond Things: 8
Créée
le 4 sept. 2017
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