McCulloch fanfaronnait, comme toujours : "cette musique n'a pas besoin d'images pour l'accompagner, car elle s'écoute les yeux fermés". Et pourtant, s'il avait eu raison, cette fois, cette unique fois ? Fermons les yeux, et laissons nous emporter sous la pluie tiède, au fil des courants lunaires, jusqu'au fond des océans hantés par les plus douces sirènes. Fermons les yeux, et poursuivons un voyage audacieux, romantique en diable,.. Une sorte de trip que la musique semble avoir renoncé à provoquer depuis "Ocean Rain". Le temps a passé, et le monde des images a gagné, a envahi notre Réalité. Il ne reste plus que les plus beaux souvenirs, ceux de contrées imaginaires, visitées en rêve.