And everything is green and submarine
Les premières fois, on trouve ça bizarre, on soupçonne l'album d'être un peu trop répétitif (le post se rapproche parfois de l'électro à certains égards), puis on commence à se repérer au milieu de l'océan, à reconnaître les constellations d'harmonies. Aujourd'hui, quand j'écoute cet album, je me délecte de tous ses riffs, de toutes ses merveilleuses mélodies, je ferme les yeux et j'ai des frissons comme un enfant qui écoute ses premiers albums.
Les côtés qui peuvent surprendre au premier abord ne sont pas faits pour surprendre. Le groupe n'a pas cherché à se démarquer. Certes, il a quand même été construit autour d'un concept, il ne s'appelle pas par hasard Oceanic, sa pochette n'est pas telle qu'elle est par hasard. Mais Isis a composé un chef d'oeuvre, tout simplement. Ils se sont affranchis des conventions, des cadres temporels usuels, pour retrouver l'essence de ces vastes étendues calmes, inaltérables, impartiales, comme l'océan. Tout au long de l'album demeure cette impression d'être minuscule, d'admirer quelque chose qui nous dépasse.