Entre Galadriel et les Aliens.
Beaucoup de variété de prog là d'dans (grosses guitares électriques, gros arrangements symphoniques, petites acoustiques pastorales), ce qui fait d'eux des caméléons talentueux, et qui évitent les tours de force à la Jethro Tull du genre "hahaha une descente en quinte harmonique basse-synthé parce qu'on est trop balèze" (ndla : je ne connais pas le solfège donc je raconte n'importe quoi.).
La force de l'album c'est l'alliage des mélodies bien développées, souvent subtiles, et des arrangements orchestraux, ou, en leur absence, d'une guitare électrique remarquablement utilisée.
Peut être moins audacieux que les groupes de rock prog qu'on retient principalement, Barclay James Harvest semble bien mieux maîtriser leur sujet plutôt que de tenter à tout prix d'étendre leur palette. Fort honorable décision. Très très bon album.