Trésor caché d'Issy
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OneYear, une oeuvre honteusement oubliée.
Sûrement publié à une époque trop prolifique pour être assez attentive.
C’était en 1971 : Colin Blunstone, avait été le fabuleux chanteur d’un groupe anglais magnifique, The Zombies, qui n’avait pas survécu à l’absence de succès (et dont le chef d’œuvre post-mortem Odessey Oracle en 1968 est également un très injuste laissé pour compte de la pop-music).
Le temps de s’en remettre (trois ans) et il consacre une année, de juillet 70 à juillet 71, à se reconstituer artistiquement en écrivant son premier album solo.
Un disque d’une beauté, d’une finesse et d’une délicatesse époustouflantes.
Hormis le premier morceau (joli tube enlevé mais finalement assez peu original et surtout très daté) les trente minutes que dure cette année là passent comme un rêve, un enchantement d’une richesse musicale particulièrement émouvante.
La voix extraordinaire enlace les arrangements de cordes (parfois cuivres), véritables opus de musique de chambre, entre Schubert et Poulenc, pour revenir subrepticement à un cadre plus dénudé aux accents de guitares brésiliennes avant de se replonger dans cette fabuleuse ambiance de quatuors à la films de Chabrol…
Un splendide et très subtil entrelacs classique, pop, soul et bossa, encore parfaitement dans l’air du temps malgré son âge .
Un monument où de nombreux artistes sont venus discrètement faire leurs emplettes (on pense à William Sheller notamment) et dont la réhabilitation est aussi nécessaire que bienfaisante.
Créée
le 14 mai 2021
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