L'enfer Musical
Incantation est un classique du Death Metal Americain, plus précisément de la scène de New York, bien sur moins connue que Cannibal Corpse ou Deicide, mais reste quand même une pierre angulaire du...
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le 28 sept. 2020
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Incantation est un classique du Death Metal Americain, plus précisément de la scène de New York, bien sur moins connue que Cannibal Corpse ou Deicide, mais reste quand même une pierre angulaire du style.
Après deux démo et un EP, sort Onword To Golgotha, en mai 1992, qui est donc leur premier album. L'album sort donc chez Relapse Records.
L'album est incontournable pour toute personne aimant le Death Metal. La voix impressionnante de Craig Pillard, également guitariste, porte l'album avec un growl surpuissant. Vocaliste que vous devez également connaitre pour son projet parallèle Disma, ou il est également chanteur. Les partis de batterie surpuissante de Jim Roe, porte aussi l'album au rang de "classique", comme la partie de double grosse caisse du morceau "Profanation"
L'album a une qualité, c'est le dosage des partis rapides, et des partis lourdes, que certains groupes de Death on malheureusement du mal à gérer. On se retrouve donc avec des riffs puissants, et rapides pour ensuite se faire écraser par un break, ou un passage, tout ça grâce au deux prodiges, de la guitare, Craig Pillard vu au-dessus, mais également John McEntee, qui a joué chez Mortician et Revenant. Les solos sont aussi a notifié, car ils sont de très bonne qualité.
N'oublions pas (Car on l'oublie trop souvent), le bassiste Ronny Deo, qui aide les guitares a avoir ce son gras et puissant.
On peut noter une influence doom sur cet album (On peut même comparer à Asphyx par exemple), comme dans le morceau "Blasphemous Cremation", "Christening the Afterbirth", ou encore "Deliverance of Horrific Prophecies".
Niveau production, le son est plutôt brut, crasseux, qui permet de mettre en avant le côté maléfique de cet album
Onward To Golgotha est donc un enfer, un enfer musical, qui permet de se retrouver envahi de ténèbres, grâce a cet production caverneuse, boueuse et tout plein d'adjectif finissant par "euse". Cet album est un pur chef-d’œuvre, malheureusement trop peu cité dans les classiques du Death Metal.
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le 28 sept. 2020
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