Groupe formé en 2012, par des membres de PowerTrip, de Sumerlands, ou encore de War Hungry, qui ont délaissé leur groupes pour s'intéresser à la littérature de Michael Moorcock, et nous ont concocté The Armor Of Ire.
Le disque sort sur No Remorse Records, connue pour être un des labels majeurs de la scène Heavy Revival. C'est Arthur Rizk, batteur et bassiste du projet qui s'occupe de la production du disque. Quant à la pochette, c'est l'illustrateur Adam Burke qui s'en est occupé.
"I Am The Hammer" se lance, et je suis tout de suite attiré dans l'univers du groupe. La voix nasillarde du chanteur Jason Tarpey, une sorte d’Ozzy Osbourne qui a apporté de la mélodie a sa voix. Sur fond de guitare très inspiré du Doom, Eternal Champion nous invite à enfiler notre armure, pour venir combattre à leur côté, chose qui se renforce ensuite par le morceau "The Armor Of Ire", qui passe sur un riff plus Speed Metal, qui nous offre un magnifique solo, ainsi qu'un passage très typé Iron Maiden.
Passe ensuite la merveilleuse "The last kingdom of Pictdom", qui est très épique, avec un passage de voix acapella, permettant de montrer les qualités vocales de Jason Tarpey, puis un cri retenti et le solo se lance.
Puis après ces envolées épiques, remplie de bataille de dragon, et de valeureux guerrier, se lance le point négatif de l'album "Blood Ice", mauvais choix du groupe, cette chanson n'apporte rien à l'album et est même complètement inutile, à part servir de démonstration de guitare. Ce titre casse malheureusement le rythme lancé par les deux chefs-d'œuvre d'avant. Le titre passerait bien sur un vinyle, car le fait de changer de face casse le rythme de l'album, mais sur un cd ou en digital, sa passe tout de suite moins bien.
"The Cold Sword" se lance, rythmée par des mélodies à deux guitares, la chanson reste bonne, mais passable.
Après le coup de mou de "Blood Ice", et "The Cold Sword", qui aurait pu être mieux, le groupe se reprend en main, et balance la merveille "Invoker", qui me fait penser à un homme qui raconte une histoire. Puis arrive le solo, avec un coup de tonnerre puis un déchaînement de note. donnant l'impression que le valeureux guerrier a déchaîne la colère d'un Démon ! Ensuite, l'épique "Sing a Last song of valdese", avec son intro mélodique qui se transforme par un riff qui aurait très bien pu être écrit par Tommy Iommi, guitariste de mythique groupe Black Sabbath, c'est aussi le morceau le plus Doom Metal de l'album.
Ensuite, le deuxième morceau instrumental se lance : "Shade Gates", qui conclue l'album sur de très belles notes de guitare. Morceaux instrumental étant largement plus utile que "Blood Ice" ...
L'album touche à sa fin, une chose à retenir, un très bon album à écouter sur le chant si vous aimez le vieux Heavy Metal / Doom Metal, malgré une baisse de qualité au niveau du milieu de l'album, la qualité du début et de la fin rattrape les erreurs. Un excellent album de Heavy Metal.