Réconciliation
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Mais je connais ce morceau ! Time To Pretend. Tout le monde va reconnaître ce titre, passé mille fois à la radio. Souvenir. Dans la playlist de ma station radio préféré, entre ça et autre chose, il y avait Time To Pretend. Je n’avais même pas cherché à savoir le nom du groupe. C’est le genre de morceau qui fleure bon le tube de l’été. Ce petit côté provoc (explicit lyrics), la fougue de la jeunesse, la mélodie légère. Le contrechant fait à la machine. Les voix dans les aigües. Des sonorités « bizarre ». Un côté faussement neuf, et sixties en même temps. Pas mal. Mais le reste ?
Weekend Wars. Ils ont un truc avec les refrains qui accrochent les oreilles, ces gars là. Ça marche à chaque fois. Un peu chant choral, et le goût des synthés aux multiples teintes. Les voix pressurisées à la reverb. Beaucoup de reverb, quand même. Et quand ils font un morceau nommé : The Youth, on sent pointer la nostalgie d’une époque qu’ils n’ont vraisemblablement pas connus, encore moins moi ; Ils rêvent d’une époque dorée, ou tout était plus beau, plus suave, avec plus d’air pur. Doux rêve que voilà, au son de l’orgue et des cordes électriques. Encore un peu, et il m’entraîne, ce morceau. Weekend Wars.
Electric Feel. Oh ! Voilà un trip funky qui me rappelle au souvenir de feu Roger Nelson, aka The Artist, aka Prince, etc…Un morceau typique du Prince ancienne époque, mais trempé dans de l’electro glacé, qui le tient fermement par les reins. Donc impossible de bouger plus que ça. Dommage. On se contente de siroter en dodelinant de la tête. Bon, sans plus.
Kids. Ils adorent les synthés et la bidouille. Encore un morceau issu de ma mémoire, et de mes errances radiophoniques. En principe, c’est pas bon signe ça. Retenir un morceau, puis deux, et ne pas chercher à savoir qui joue, ça prouve que le morceau, ou les deux, je les ai trouvés juste bon, simple accroche. Et bien que ça reste collé dans la tête grâce aux timbres, aux sons étranges, voire amusants...et les voix qui deviennent presque accessoires. C’est pas que je n’aime pas, mais je trouve ça de plus en plus froid, et programmé. Comme dans un collage de boucles, sur d’autres boucles, et les voix en soutien, qui ne font plus aucune proposition, seulement les chœurs. MGMT. La sensation du mois. On a parlé comme d’un phénomène rock, puis plus rien. Destin de beaucoup (voire tous) les groupes pop actuels.
4Th Dimensional. Morceau expérimenté. Répétitif. Avec une percussion ethnique qui invite à la danse. Original, ou pas assez. Et sur Pieces Of What, je vois trop le trop plein. Le : « Je balance tout ce que j’ai. »
Nous avons tout un tas de trucs, d’instruments de sons. On a compris. Les mélodies s’évanouissent dans les jeux sonores. La deuxième partie de : Of Monsters, est un morceau à lui tout seul. Surcharge, raffut, gazouillis. The Handshake s’est noyé dans un coffre, jeté dans un océan d’effet, au fond des abysses. Future Reflection. Morceau bof. Long et mièvre. Avoir beaucoup de matos, ne donne pas nécessairement de supers résultats. Ça sonne mais médium. Il manque le truc en plus qui tue; et on oublie vite.
Noyé mais pas mort, j’ai survécu à cette plongée dans le psychédélisme sage des années 2000. Avec des pilules bleues, roses, qui fondent sur la langue. Petit trip sympa, mais pour les vacances seulement. Ça devient vite variété. Indie, mais variété quand même.
Créée
le 23 nov. 2016
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